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Z'en voulez des tofs ?
fifi$2004320
Fifi

19/07 :: 18:14 Envoyer un SFM à Fifi Citer

votre serviteur
King Team (3967)



Grosse bourre poignée en coin pour 4 représentants du VCDS dimanche en revenant de Mormoi !

D'abord la montée : départ de Bedoin, altitude 200m, arrivée au Ventoux, 1900m. C'est comme monter au Semnoz si annecy était au niveau de la mer !

Vespa en lice : 2 Sprint (Dav et Yoyo), un P200E (Fanfan), un T5 (fifi).
(y'en a 1 qui a reconnu les trajectoires la veille avec Dawei et Ckeym )

Bref on part un peu comme des cyclistes sur piste en se surveillant discrètement... La 4 est abandonnée collégialement, on la devine désormais inutile sur les pentes du Ventoux.

DAV a cassé le suspense en prenant le contrôle du peloton dès les premières épingles. En cherchant à le rejoindre je me suis aperçu que j'étais déjà à fond ! C'est aplati comme une limande que j'ai pu grapiller quelques mètres et approcher difficilement Armstrong. Surtout ne pas freiner dans les courbes, sinon le Sprint 177 reste inaccessible !

Je me relevais un peu quand il se retournait histoire de faire croire que j'étais tranquille

Vers la mi pente, le pourcentage de la route s'adoucit un peu et le T5 gagne la centaine de rpm pour revenir. Il revient même très bien et me permet de doubler 1 ou 2 voitures (dont une au freinage dans une courbe à gauche). En me retournant je vois DAV ronger son frein coincé derrière cette voiture.

Après la forêt c'est le paysage lunaire du Ventoux qui défile, toujours dans une côte assez favorable au T5 qui ronronne à 7500 trs en 3ème.
En creusant l'écart à cette allure j'ai même pas vu la tombe de Tom Simpson !

En se rapprochant du but, je vois décliner l'aiguille du CT... La pente forcit, inquiétant ! Derrière j'aperçois un phare trapézoïdal pas si loin que ça. Pour redonner un second souffle au T5, un coup de seconde à 8500 trs, puis troisième : rien à faire, ça ouinne en 2 et la 3 ne tient pas plus de 100m sur cette pente à 14%. Comme le camion de Duel, le Sprint de DAV revient inexorablement !

500m de plus et je me faisais reprendre, OUF ça y est, le sommet est sous mes roues. 5 bonnes mn après le phare jaune de Fanfan apparait dans la dernière courbe en contrebas, suivi à distance par le deuxième phare trapézoïdal, celui de Yoyo.

Pour la descente vers Malaucène, on coupe les moteurs et on descend à fond les gamelles dans un silence qui fait plaisir à (pas) entendre après les braillements de moteur en surchauffe. On double les bagnoles à l'aspi avec au moins 1km/h de différence ! Dommage elles ralentissent trop dans les épingles. En voulant couper à travers champs je loupe la bonne route et j'ai dû redémarrer pour recoller aux 3 équilibristes.

Le champion de la chute libre c'est Fanfan qui à bloqué son compteur, ce qu'il n'a pas pu reproduire avec le moteur !

Voilà un petit récit pour tuer le temps parfois long à la reprise du boulot
XD ptdr lol
DAV$2004320
Dav

20/07 :: 08:45 Envoyer un SFM à Dav Citer

Maître du flood (418)



c'est beau !


DAV$2004320
Dav

20/07 :: 09:26 Envoyer un SFM à Dav Citer

Maître du flood (418)



si je decode bien : j'aurais pas été bloqué par une voiture, je te prenais ??
a refaire ! (tu fais quoi ce we ?)
fifi$2004320
Fifi

20/07 :: 09:36 Envoyer un SFM à Fifi Citer

votre serviteur
King Team (3967)



Quand j'ai vu ça, j'ai un peu relaché la poignée

J'ai omis de préciser
XD ptdr lol
DAV$2004320
Dav

20/07 :: 09:45 Envoyer un SFM à Dav Citer

Maître du flood (418)



accordé !

tu nous relates la montée du deuxieme col, sur la route du retour (juste apres que Vespaboy ait filé tout droit) ?
fifi$2004320
Fifi

20/07 :: 10:15 Envoyer un SFM à Fifi Citer

votre serviteur
King Team (3967)



Ben là je t'ai rattrappé (mais tu avais pas mal d'avance) mais tu m'as coiffé quand même... L'avantage de la cylindrée et du couple en sortie de virage
XD ptdr lol
fifi$2004320
Fifi

20/07 :: 10:21 Envoyer un SFM à Fifi Citer

votre serviteur
King Team (3967)



Ainsi que des trajectoires assez propres ma foi
XD ptdr lol
fanfan$2004320
Fanfan

20/07 :: 10:48 Envoyer un SFM à Fanfan Citer

La tulipe
Silver Team (1217)



j'attend ma revanche !!

j'ai pas encore ouvert mais je suis sur qu'il y a une prise d'air!!
toute façon je m'en fout je vous rattrape en descente !!
Mr_Etienne$2005164
Mr_etienne

21/07 :: 01:43 Envoyer un SFM à Mr_etienne Citer

Le Pollueur !
Power-Floodeur (194)



Fifi
c'est beau quel talent
cette description de cette Course de côte du Mt Ventoux
ca me rapelle ce chroniqueur celebre du tour de france des années 50 décéde d'une cirose / mais ca n'a pas de rapport / et dont j'ai oublié le nom


Dawei$2004320
Dawei

21/07 » 19:40 Envoyer un SFM à Dawei Citer

Maître du flood (310)



Je m'en rappele, c'était Jean Lain, il buvait de la bière...

Mr_Etienne$2005164
Mr_etienne

21/07 :: 03:38 Envoyer un SFM à Mr_etienne Citer

Le Pollueur !
Power-Floodeur (194)



non c'etait antoine blondin
cf
Légende
antoine Blondin, chronicour et hussard du Tour
Il est l’incarnation paroxystique du mariage de la plume et du vélo. Une épopée à lui seul, entre ombre et lumière (1).

" Pour le Tour de France, j’ai la fête qui tourne... ", Antoine Blondin.

Il était pauvre et tant mieux ! Sinon aurait-il écrit dans la presse et suivi le Tour de France pour l’Équipe ? On disait qu’il écrivait peu ; mais on ne compte plus les articles. On pensait qu’il était feignant ; et l’on n’avait pas tort. Antoine Blondin n’aimait pas écrire mais il ne savait " rien faire d’autre ". Drame troublant et plutôt agréable pour un esthète des mots qui parvint à créer une forme nouvelle de snobisme : celui de la chronique sportive. Un drame d’écrivain, aussi, qui l’emmena néanmoins aux quatre coins du monde et de sa chambre, mais soldé par une poignée de (vrais) romans (trop peu), cinq en tout : l’Europe buissonnière, les Enfants du bon Dieu, l’Humeur vagabonde, Un singe en hiver, Monsieur Jadis ou l’École du soir. Cette réputation de paresse acquise par l’Antoine en vingt années de silence romanesque fut heureusement détruite, un peu avant et après sa mort, par la publication en volumes de ses chroniques littéraires et sportives.

Blondin... Des témoins racontent qu’il rédigeait ses romans en un mois, sans une rature, comme ça, en jet continu parce qu’il le fallait. Cette pureté de l’esprit en fascina plus d’un. Mais " pourquoi écrire un mot que l’on doit retrancher après ", glissait-il ? Lorsqu’il devait " rendre " sa chronique à l’Équipe, il grommelait : " Une bonne page est une page remplie. " Et jusqu’au bout il ne sut taper à la machine qui, pourtant, présente quelques analogies avec le pédalier d’une bicyclette. On baisse la tête, on peine, on change de braquet, on connaît des " coups de buis " et des envolées dignes des sommets alpestres.

Antoine Blondin aimait Londres, Rimbaud, le rugby, sa maman, l’alcool. Il écrivit de nombreuses préfaces, son côté premier de la classe qui ne le quitta jamais. Ne fut-il pas le romancier le plus saoul de sa génération ? Il n’avait pas seulement tout bu, il avait lu beaucoup, énormément, et il connaissait la littérature comme sa bouteille, célébrées l’une comme l’autre dans un bar favori de la rue du Bac où on le croisait avec bonheur et désespoir. Anecdotes. Un jour, à l’Équipe, ayant remis une note de frais un peu salée et composée uniquement de devantures de bars, le directeur financier, lassé, pria l’écrivain de se justifier. Ce qu’il ne manqua pas de faire, par ces quelques mots : " Verres de contact. " Jadis, à sa fiancée hésitant à se marier à cause de son " problème de boisson ", il répondit : " Eh bien, j’engloutirai le problème ! " Et il se maria...

Ses calembours nous reviennent comme autant de sourires sur la route. À la Pénélope, kilomètre après kilomètre, nous maillons patiemment, de jour, la toile d’araignée détissée par la nuit... Car cette bouteille amie, il avait foi(e) en elle, et quand on lit ses commentaires sur Baudelaire, Dickens, Goethe, l’oil est vif et le ton badin : il est en famille. Bien sûr, ne l’oublions jamais, il était réac sur les bords - et parfois sur ces rives-là il y eut des bords plus larges que d’autres. Un côté provoc qu’il revendiquait, une espèce d’anarchisme de droite qui pouvait exaspérer, et parfois provoquer quelques dérapages que l’on savait plus ou moins contrôlés. D’ailleurs, s’il se sentait si bien dans cette caravane du Tour, son " occupation préférée ", comme il disait, ce n’était pas un hasard : la parenté politique avec ce milieu est un secret pour personne - et de tout temps. Le milieu du cyclisme reste d’essence traditionnelle, conservatrice, souvent nationaliste et machiste au possible ! Tour à tour, il était un peu tout cela. Et plus encore.

Politiquement, Blondin a carrément titubé ; comme son modèle Marcel Aymé. Un article dans l’Humanité a aidé à faire passer, auprès de la critique de gauche, la pilule d’une centaine de textes parus dans Rivarol et Aspects de la France. Et puis, par on ne sait quel miracle, il a appelé à voter Mitterrand. Il obtint alors son " cachet " de ce qu’il appelait " la bonne société bien vivante qui croit qu’elle vit parce qu’elle possède ", dont il se moquait royalement. Mais ses idées, les vraies, il les exprimait aussi à travers ses chroniques littéraires. Dans Ma vie entre les lignes, ses tendances lourdes s’affirment. Sur les Deux Étendards, de Rebatet : " ... nous n’oublierons pas la force radieuse de ce récit, les éblouissements de cette jeunesse ardente, le voluptueux fracas des amours, les mélancolies douces des pérégrinations lyonnaises. Nous les plaçons sur le même plan que les analyses lucides, les montées abruptes où les personnages se nourrissent et développent. On pense tout ensemble à Céline et à Stendhal, mais aussi à Maurice Scève et à Louise Labé. On pense enfin à l’auteur des Décombres. " Aveugle aussi, lorsqu’il évoque Brasillach (2) : " Il était éminemment de son temps, cherchant, avec quelle sympathie passionnée, à en dégager une mythologie qui portât encore quelque douceur de vivre. Sa politique, là-dedans, fut d’un alchimiste qui souhaite donner au crépuscule les couleurs de l’aurore. " Maurras non plus, à propos de sa Tragi-comédie de ma surdité : " Le charme est sans doute une vertu politique un peu simple. Tant pis. Pour ceux qui ne l’ont pas connu, ces signes de vie ont la valeur d’un premier rendez-vous. " Sans équivoque.

Mais au final, l’Antoine n’avait d’yeux que pour l’écriture, partant du principe assez élémentaire, telle une métaphore cycliste, que plus de style il y a, plus on va vite, et plus on va loin... Connaissez-vous cette fameuse épître à Colette Besson, datée du 29 juillet 1976, au Jeux de Montréal, auxquels la Française ne participait pas ? Blondin ne s’en remet pas et écrit : " En 1968, cette dernière ligne droite triomphale qui, par la suite, fut souvent fatale à votre fougue, avait l’exubérance d’une révolution mexicaine. " Et il le pensait. Comme nous le disait souvent Pierre Chany, journaliste " historique ", ancien résistant et figure du Tour de France : " Vous savez, mon jeune ami, il en est des réacs géniaux comme des progressistes géniaux : quoi qu’on fasse, ils restent géniaux ! "

Alors on comprend mieux l’Antoine des angoisses et le Blondin des fulgurances littéraires : l’écrivain si peu prolixe en romans demandait à la Grande Boucle de soigner ses pannes d’auteur magnifique, vérifiant chaque jour d’ivresse que love était bien l’anagramme de vélo, avouant admirer surtout chez le pédaleur voltigeur ce courage dont il disait qu’il lui manquait. La figure de Blondin n’apparaît pas toujours conforme à sa légende. Reste que son ouvre journalistique est aussi importante que son ouvre romanesque. Elle a la même grâce bégayante et un peu grognon et ne nous restitue pas l’air du temps des courriéristes, ni le temps tout court (Proust), mais quelque chose de plus précieux encore : lui.

Lui, toujours frêle, fragile. Toujours sombre. Mais est-ce lui qui nous a quittés, ou le monde dans lequel il vécut ?

" L’homme descend du songe ", Antoine Blondin.

Jean-Emmanuel Ducoin

(1) Extrait de notre hors-série " Cent ans de Tour de France ".

(2) Brasillach fit reparaître Je suis partout en 1941 et, avec Lucien Rebatet, un journaliste maurrassien, prôna alors la collaboration ouverte avec les nazis - il fut reçu par Goebbels. Brasillach écrivit des articles d’un antisémitisme virulent, allant jusqu’à écrire qu’il fallait " se séparer des juifs en bloc et ne pas garder de petits ". Il était également anticommuniste et demanda en 1941 l’exécution immédiate des députés communistes, ainsi que celle de Paul Reynaud et de Georges Mandel. Ses articles pro-nazis, durant la guerre, lui valurent d’être condamné à mort à la Libération : il fut exécuté le 6 février 1945. De Gaulle déclara : " La justice n’exigeait peut-être pas la mort de Brasillach, mais le salut de l’État l’exigeait.

bref FiFi tu peux etre le Antoine Blondin des courses de vespas
lllb$2004321
Lllb

21/07 :: 13:31 Envoyer un SFM à Lllb Citer

de Perpizawouel city!!
Flood Team (649)



Pffffffffff
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